Observation de la faune dans les Hautes-Alpes où voir marmottes chamois et gypaètes
Les Hautes-Alpes, situées au cœur des Alpes françaises, sont réputées pour leur biodiversité exceptionnelle. Cet espace naturel préservé séduit randonneurs et amateurs de nature souhaitant observer la faune alpine. Parmi les espèces emblématiques que l’on cherche à apercevoir figurent la marmotte, le chamois et le gypaète barbu. Découvrez où et comment admirer ces animaux fascinants dans leur habitat naturel, grâce à des conseils pratiques et des points d’observation incontournables.
Meilleures périodes pour l’observation de la faune alpine
Pour optimiser vos chances d’apercevoir marmottes, chamois et gypaètes, il est important de planifier sa visite au bon moment :
- Marmottes : d’avril à septembre, principalement en matinée ou en fin d’après-midi, lorsqu’elles sortent de leur terrier.
- Chamois : toute l’année, mais plus visibles au lever et au coucher du soleil, particulièrement entre mai et octobre lors de leur quête de pâturages.
- Gypaètes barbus : observables toute l’année, l’hiver offrant souvent de belles opportunités lorsque les rapaces planent au-dessus des vallées enneigées.
Où observer les marmottes dans les Hautes-Alpes
La marmotte alpine, facilement reconnaissable à son sifflement aigu, peuple de nombreux alpages des Hautes-Alpes. Les sites d’observation privilégiés sont :
- Parc national des Écrins (Vallée du Champsaur, de la Clarée, massif de l’Oisans) : sentiers balisés et pelouses alpines dès la fonte des neiges.
- Col du Lautaret et Col d’Izoard : présence quasi garantie autour des zones herbeuses et en bord de sentier.
- Plateau de Bure : grand espace ouvert, offrant de bonnes conditions pour la photographie animalière.
Pour une observation éthique, gardez vos distances et privilégiez les jumelles.
Rencontrer les chamois dans leur milieu naturel
Agile en terrain escarpé, le chamois vit à la lisière des forêts et des alpages d’altitude. Il affectionne particulièrement :
- Parc national des Écrins (Valgaudemar, Emparis, Vallouise).
- Réserve naturelle de Néouvielle : paysages variés alternant pierriers et zones boisées.
- Massif du Dévoluy : grandes falaises où ils évoluent en harde dès le printemps.
Une sortie accompagnée d’un guide naturaliste augmente considérablement les chances d’observation, tout en apprenant à reconnaître les empreintes, crottes ou restes de laine accrochés aux branches.
Le gypaète barbu un rapace rare des Hautes-Alpes
Le gypaète barbu, majestueux vautour pouvant atteindre 2,80 m d’envergure, a été réintroduit avec succès dans les Alpes. Il se distingue par son plumage clair et sa queue en forme de losange. Les principaux secteurs pour tenter de l’apercevoir sont :
- Massif du Queyras : recherche active de couples nicheurs dans la vallée d’Abriès ou du Haut-Guil.
- Parc national des Écrins : secteurs de la Bérarde et du Valgaudemar, propices aux vols planés du gypaète.
- Col du Galibier : point culminant de passage pour de nombreux rapaces.
Le gypaète se nourrit principalement d’ossements, qu’il fait parfois chuter sur les rochers pour les briser, phénomène rare à observer en direct mais remarquable lorsqu’il se produit.
Conseils pratiques pour une expérience réussie
Afin de profiter pleinement de votre sortie nature dans les Hautes-Alpes, voici quelques recommandations clés :
- Équipez-vous de jumelles ou d’une longue-vue pour observer sans déranger.
- Portez des vêtements neutres pour vous fondre dans le paysage.
- Respectez la tranquillité des animaux, ne laissez aucuns déchets derrière vous.
- Privilégiez les sentiers balisés et les zones d’affût aménagées.
| Espèce | Période idéale | Sites recommandés |
|---|---|---|
| Marmotte alpine | Avril à septembre | Écrins, Lautaret, Bure |
| Chamois | Toute l’année | Écrins, Néouvielle, Dévoluy |
| Gypaète barbu | Toute l’année | Queyras, Galibier, Écrins |
Exemple de sortie observation en famille
Lors d’un séjour à Vallouise en juillet, une famille a emprunté le sentier du col de l’Aup Martin (Parc national des Écrins) avec un accompagnateur. Bilan : des dizaines de marmottes aperçues jouant sur les pelouses, une harde de chamois captée en fin de matinée en haut des éboulis, et l’apparition spectaculaire d’un gypaète barbu survolant la vallée. Cette expérience illustre comment, avec un peu de préparation et de discrétion, la découverte de la faune alpine devient un moment mémorable et éducatif.
*Que vous soyez passionné ou simple curieux, l’observation de la faune dans les Hautes-Alpes offre une plongée inoubliable dans la nature sauvage. Respectez ces espaces afin que faune et visiteurs puissent continuer à en profiter longtemps.*